Le Nombre d'Isidore

Mais le plus important que le Nombre d'Isidore nous montre est que,

- dans cette affaire de division du vivant et pour ce qui concerne le domaine du monde vivant, 1 que divise 2 n'est pas égal à 0,5 mais à 1 sur racine cubique de 4 : c'est la raison de la croissance ;

dans le monde du vivant,  l'unité que divise 2, bien qu'égale à deux moitiés, chaque moitié n'est pas égale à la demie, à 0,5 mais à 1 que divise le carré de la racine cubique de 2 ; que l'on ne peut plus parler de 2 fois 0,63... pour revenir à l'unité !

- la fusion de deux entités (inverse de la division) ne s'opère pas par multiplication, mais par addition de ces deux entités ; donc, du point de vue philosophique, la division est la source de la multiplication, et non l'inverse.

Je vais aller plus loin encore : le Nombre d'Isidore nous montre que TOUS les calculs effectués à ce jour, essentiellement dans leur méthode, relèvent du MINERAL, de l'immobile, de l'inerte, et NON PAS du VIVANT. Autrement dit, tous les calculs appliqués à ce jour sur le vivant, avec une méthode qui ne relève que de l'inerte, sont FAUX ; au mieux sont-ils des approximations. Imaginez !

Mais alors, mes chers amis, c'est quoi l'orgasme ? L'orgasme est le mélange de deux entités orgonales (ou « dotées d'énergie vitale ») qui, s'étant excitées par addition jusqu'à la fusion, en arrivent à la division de l'entité nouvelle qui s'est alors formée comme ensemble pour se retrouver ensuite en tant qu'individualité avec une énergie vitale moindre et plus compatible avec le niveau énergétique ambiant ; le Nombre d'Isidore nous donne la quantité de ce changement qualitatif. La masturbation est effectivement une perte d'énergie vitale exédentaire pour un rétablissement à un niveau environnemental, mais sans le plaisir de la fusion. La fonction de l'orgasme nous spécifie la manière dont une entité énergétique ne peut que perdre l'énergie excédentaire qu'elle absorbe du fait de pourvoir à sa propre vitalité (nourriture, respiration, activité sociale, bien-être, etc.) et qui ne peut que lui être, à un moment donné, excédentaire. Il y a donc deux plaisirs dans le fonctionnement de l'orgasme (si tant est qu'on s'y adonne librement, bien sûr) : le plaisir de la fusion (addition de deux entités) et le plaisir de la division (division de la nouvelle entité selon le Nombre d'Isidore) qui amène à la détente, la relaxation du système orgonal individuel, le premier étant la condition du second. Le monocellulaire, lui, n'a le plaisir que de la division. La fusion ne peut avoir lieu que par l'entremise des organes génitaux complémentaires, autrement on parlera simplement d'orgasme individuel ou monocellulaire.

Pourquoi les primates ont-ils une propention supérieure à l'accouplement, c'est-à-dire à s'accoupler hors de ce qui est nommé « rut » ? Car la transformation de l'énergie qu'ils absorbent, par le choix qu'ils opèrent, la variété permise et leur constitution propre est plus efficace ; et particulièrement chez l'être humain. Pourquoi beaucoup d'animaux copulent-ils (méfions-nous, nous ne sommes pas dans leur lit !) moins souvent ? Car leur absorption d'énergie est juste suffisante à celle dont ils ont besoin pour le seul entretien de leur joie de vivre. Pourquoi la fonction de l'orgasme est-elle liée, hors les primates, à la reproduction de l'espèce ? Parce que l'apport énergétique se fait excédentairement plus important au moment où la nature est la plus énergétique, et que l'élevage de la progéniture est une perte d'énergie qui s'opère, elle aussi, dans la joie de la dépense encore une fois pour une autre entité vivante. Car la fusion par addition ne peut s'opérer que par une identification à l'autre entité orgonale lors de l'excitation, puisque c'est cette identification qui provoque cette excitation du plaisir, de la fusion ; et que dans le cas de l'élevage de la progéniture, cette fusion s'opère similairement par cette identification à l'être en devenir.

Le besoin entre des entités énergétiques et ce que peut donner une autre entité énergétique, la nature par exemple, est dialectique (la dialectique -- hegélienne ou historique -- est le mouvement qui s'entame après la cessation de la complémentarité, car la dialectique est le mouvement qui tendra à retrouver la complémentarité, ce moment plus ou moins court de « repos » dans le cours de la vie). Cette « nature » est l'environnement de l'entité énergétique qui lui donne la qualité relative de son excédent énergétique : elle y pourvoiera autant qu'elle en donnera les limites. Cette limite peut ou non correspondre au point maximum énergétique qui portra ou non au rapprochement en vue de la fusion de deux entités énergétiques.